Le cycle de la vie : naitre, grandir, aimer…

Naître, grandir, aimer et mourir…une simple définition du cycle de la vie de tous éléments vivants et de notre humanité mais qui englobe tant d’évènements, d’expériences et de transformations. La vie est l’essence de l’univers tant sur terre que dans l’espace : se réaliser dans nos vies, transmettre des valeurs et être heureux, le but ultime de tout individu.

Quelles sont les principales étapes du cycle de la vie ?

Dans sa définition générale, on peut dire qu’un cycle est une période données pendant laquelle des phénomènes réguliers sont observés. Dans le cycle de la vie humaine, on considère que l’individu traverse différentes situations ou expériences tout au long de sa vie :

On reconnait notamment 3 cycles principaux :

  • La grossesse (ou l’expérience de la « vie en soi »)
  • La naissance (ou l’expérience de « donner la vie »)
  • La mort (ou l’expérience de la « fin de vie »)

 

On dit qu’un parcours de vie est la période qui s’écoule de la naissance à la mort d’un individu qui est jonché d’étapes ou de transformations à durée variable : La naissance, l’enfance, l’adolescence, l’adulte, la vieillesse et la mort.

cycle de la vie : grossesse naissance

 

Chaque cycle qu’il soit humain, économique, historique, sociétal, présente certaines caractéristiques communes : une phase de croissance, puis une sorte de plateau suivi d’une phase de déclin. On peut situer l’enfance et l’adolescence dans la phase de croissance, l’âge adulte sur le plateau et le début de la phase de déclin puis la vieillesse sur la phase plus basse de déclin. On comprend que chaque cycle de vie est fait de transformations, de changements et de réadaptation qui peuvent bouleverser l’être à part entière selon ses capacités d’acclimatation, sa personnalité ( sa singularité) , ses émotions et l’accompagnement reçu.

Vous l’avez peut-être vécu : passer de l’enfance à l’adolescence et à l’âge adulte n’a pas été facile. Malgré tout, passer tous ces cycles de façon positive ou négative renforcent l’expérience humaine.

Croissance et cycle de vie des mammifères

Dés la fusion des deux cellules reproductrices, dans le ventre maternel, le fœtus se développe pour créer un petit être humain doué déjà de nombreuses facultés. A la naissance, le bébé respire continue son développement et sa croissance mais à partir d’un certain âge, il cessera de grandir. Nous avons aussi la faculté de nous reproduire plusieurs fois, nous faisons partie des espèces itéropares contrairement aux espèces sémelpares qui ne peuvent se reproduire qu’une seule fois dans leur existence. A partir d’un certain âge, notre mortalité augmente car notre croissance a un caractère sénescente.

 

Si les termes du cycle de vie et la croissance nous paraissent évident, elle est pourtant uniquement propre aux mammifères dont nous faisons partie et aux oiseaux. En effet certaines espèces ont une croissance indéterminée contrairement à l’humain et continue de grandir à l’âge adulte, comme les reptiles, mollusques et les plantes.

Un cycle de vie étiré : les étapes de développement

Le cycle de vie humain est particulier et se distingue des autres mammifères. En tant que primates, il se différencie par la longueur de chaque cycle : les soins devant être apporté lors de la période juvénile pour aider au développement de l’enfant, la maturité sexuelle (reproduction), le temps de gestation, l’espacement des naissances…

De la naissance à l’enfance : soigner, aimer pour grandir

Chez tous les mammifères et les oiseaux, les petits ne naissent pas autonomes. Lors de la période juvénile, il est nécessaire de prodiguer des soins physiques et affectifs pour aider les nouveau-nés à grandir et à survivre. Ses soins constants sont nécessaires pour assurer à notre progéniture et cela jusqu’à l’âge adulte des développements tant physiologiques, psychologiques (affectifs) , cognitifs, sociaux et comportementaux.

soins et amour aux bébés

Le nouveau-né humain est l’un des êtres qui nait le plus immature mais qui évolue le plus rapidement parmi les mammifères. Grâce aux soins et l’amour prodigués pour parfaire son développement par ses parents et ses proches, en quelques mois, il saura jouer, tenir des objets, s’asseoir, marcher, manger seul, parler, être propre. Mais chacun à son propre rythme qui lui est propre, un retard n’est pas toujours signe de pathologie.

L’attachement et l’apaisement sont essentiels pour bien grandir

Pour bien grandir et ressentir des bonnes émotions, le bébé et l’enfant à besoin de figures d’attachement. C’est primordial dans la vie de tout être humain : etre aimer. La théorie de l’attachement a été élaborée en 1969 par John Bowlby, médecin psychiatre britannique. Une théorie qui a donné lieu à de nombreux développements. Au départ, elle explore la relation entre l’enfant et sa mère, mais elle s’est élargie aux autres figures d’attachement potentielles (le père, l’éducateur/trice principal de l’enfant, par exemple).

Si la sécurité et l’attachement font défaut, l’enfant peut se montrer indifférent et passif avec l’adulte –il va manquer d’assurance et de confiance en lui, il exprimera ses émotions de manière très bruyante pour attirer l’ attention. Cette expérience de sécurité primitive est fondamentale dans le devenir de l’individu, confirme le psychologue Blaise Pierrehumbert: «Un attachement “sécure” avec la mère (ou les deux parents) donne à l’enfant de meilleures chances dans son développement social et émotionnel.»

Etre né sous une bonne étoile

Passionné par les étoiles que nous proposons pour tous les événements de la vie, l’adage ” être né sous une bonne étoile” prend tous son sens et baptiser une étoile au nom de son enfant ne peut que renforcer ce dicton. Il évoque généralement  l’idée que certaines personnes semblent avoir un destin favorable, et elle véhicule également une certaine nostalgie pour les croyances anciennes liées aux étoiles.

Le baptême d’étoile – Sa bonne Etoile

Du passage de l’enfance à l’adolescence vers l’âge adulte

Si il y a bien un cycle de haute transformation et de changements tant physiques que psychologiques c’est bien le passage de l’enfance à l’adolescence vers l’age adulte. Pendant longtemps, à quelques exceptions près, la spécificité de l’adolescence avait pour ainsi dire disparu derrière l’importance accordée à l’étude des premières années de l’enfant.

Une difficile reconnaissance de l’adolescence

Pourtant comme Evelyne Kestemberg l’a bien décrit : « tout se joue dans l’enfance, se noue dans la période œdipienne et se rejoue à l’adolescence » et elle a bien raison, y compris au niveau synaptique et cellulaire. La fin de l’enfance qui marque le début de l’adolescence est souvent confondu avec le début de l’accès à des activités dites « d’adultes » et la majorité ( âge ): la consommation d’alcool ou de tabac, la conduite automobile, le droit de vote, les relations amoureuses, le mariage, etc.

Amour et étoiles

C’est bien là la problématique de ce passage : l’adolescence est encore mal reconnue dans le cycle de vie.

Entre enfance et âge adulte, le jeune est dans l’incertitude de ce qu’il est et cherche à se démarquer pour appartenir à un groupe. L’adolescence est la période de l’incertain et du paradoxe car on ne peut pas dire quand avec certitude quand elle commence et encore moins quand elle finit. En fait, l’adolescence est définie par les personnes par leur vécu. La notion d’adolescence varie aussi selon les époques et est toujours susceptible d’évoluer car elle est véhiculée par une société changeante. Seule la puberté serait un invariant comme le passage de l’enfance à l’âge adulte et affecte tous les enfants du monde depuis l’aube de l’humanité.

Les évènements pour marquer le passage de l’enfance/ adolescence à l’âge adulte

Ces cycles de vie de l’adolescence   vers l’âge adulte sont souvent accompagnés d’évènements intellectuels, culturels ou religieux dans certaines sociétés comme la communion dans la culture catholique ou la bar mitsváh dans la religion juive, le baccalauréat ou le service militaire. A côté de ses évènements, le passage de l’adolescence à l’âge adulte est aussi reconnu par des changements décisifs qui forgent la notion de responsabilité et d’autonomie, de gestion de sa propre vie comme quitter le domicile familial pour faire des études dans une autre ville, intégrer le marché du travail, s’engager amoureusement, se marier…

Plus perceptible, l’âge adulte est marqué par l’âge de la majorité. Cette autonomie lui permet de fonder une famille, participer à la vie sociale et politique ( droit du citoyen). Il trouvera sa place dans des groupements divers : familial, amicaux, sociaux et professionnels. Durant toute sa vie d’adulte, il traversera des évènements heureux ou plus complexes qui seront de différents ordres : affectif ( le mariage ou choix d’un conjoint, séparation, divorce,  parentalité), sociaux ( la vie active, changement de vie pro, le chômage, la retraite) , financiers ( patrimoine, problèmes d’argent, physique ( le vieillissement, la maladie, la mort).

L’importance de la transmission

Tel que le disait Gandhi :« Est-ce que j’ai réellement quelque chose à transmettre ? »

Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Depuis la nuit des temps, l’homme se pose ces trois questions existentielles. L’homme vise ainsi à maîtriser le présent, à connaître ses origines et à prévoir son avenir. Entre projets réalisables et rêves d’avenir, se réaliser dans sa vie affective, professionnelle et familiale est le but ultime de chaque individu et adulte. Dans les constitutions familiales et sociétales, on parle notamment de socialisation, de solidarité, de protection, d’apprentissage et de gestion des émotions, transmissions du patrimoine et savoir -faire. Transmettre des savoirs, des compétences, des valeurs… c’est une préoccupation de toutes les époques pour les familles et les sociétés.

 

 

 

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