Le baptême est un événement important dans la vie d’un enfant et de sa famille. C’est l’occasion de célébrer l’arrivée du petit bout de chou dans la communauté chrétienne et de lui souhaiter une vie remplie de bonheur et de réussite. Pour marquer cet événement de manière inoubliable, certains parents optent pour un cadeau original : une étoile à son nom.
Baptisez une étoile : un cadeau de baptême original
Le baptême est un événement important dans la vie d’un enfant et de sa famille. C’est l’occasion de célébrer l’arrivée du petit bout de chou dans la communauté chrétienne et de lui souhaiter une vie remplie de bonheur et de réussite. Pour marquer cet événement de manière inoubliable, certains parents optent pour un cadeau original : une étoile à son nom.
Le baptême est une étape importante dans la vie d’un enfant. C’est l’occasion pour les parents, la famille et les amis de célébrer l’entrée de l’enfant dans la communauté chrétienne et de lui souhaiter une vie remplie d’amour, de joie et de spiritualité. Pour marquer cet événement, il est courant d’offrir des cadeaux de baptême qui témoignent de l’amour et de l’affection pour l’enfant.
Cependant, trouver le cadeau de baptême parfait n’est pas toujours facile. Les cadeaux traditionnels comme les bibles, les médailles ou les croix sont souvent très appréciés, mais peuvent sembler un peu répétitifs ou prévisibles. C’est pourquoi de plus en plus de gens cherchent des idées de cadeaux originaux et uniques pour marquer ce jour spécial.
C’est ici qu’offrir une étoile en cadeau de baptême peut être une idée très originale. Non seulement c’est un cadeau unique en son genre, mais c’est aussi un cadeau qui a une signification profonde et spirituelle. En offrant une étoile à un enfant, vous lui offrez un objet céleste qui portera son nom pour l’éternité, symbole de l’amour et de l’affection que vous lui portez.
Offrir une étoile en cadeau de baptême peut également aider à renforcer la foi et la spiritualité de l’enfant. En voyant son étoile dans le ciel, il pourra se rappeler de l’amour de sa famille et de l’amour de Dieu, et être inspiré à vivre une vie remplie de compassion, d’empathie et de générosité.
En somme, offrir une étoile en cadeau de baptême est une idée originale et unique qui peut aider à créer des souvenirs durables pour l’enfant et sa famille. C’est un cadeau qui témoigne de l’amour et de l’affection pour l’enfant, tout en célébrant la foi et la spiritualité.
Une étoile comme symbole de protection
Offrir une étoile en cadeau de baptême est plus qu’un simple présent. C’est un symbole fort de protection et de bienveillance envers l’enfant. Cette étoile représente la lumière qui guidera sa vie, même dans les moments les plus sombres. C’est un objet symbolique qui marque l’importance de l’événement et qui sera précieux pour l’enfant tout au long de sa vie.
La découverte de l’étoile, cadeau de baptême original
Lorsque les parents ont découvert le cadeau qui leur avait été offert pour le baptême de leur enfant, ils étaient émus aux larmes. Ils avaient du mal à croire qu’on leur avait offert une étoile à leur nom et à celui de leur enfant. C’était un cadeau exceptionnel qui allait marquer leur vie à jamais.
La signification de l’étoile
Pour la famille, cette étoile avait une signification particulière. Elle représentait l’unité et l’amour qui les unissait tous. Elle symbolisait également la foi qui les animait et la confiance en l’avenir. C’était un cadeau précieux qui allait les accompagner tout au long de leur vie.
La cérémonie du baptême
Le jour de la cérémonie du baptême, l’étoile avait une place de choix. Elle était exposée à côté de la crèche dans laquelle l’enfant avait été baptisé. Tout le monde pouvait la voir et elle attirait l’attention de tous les invités. C’était un moment magique et émouvant pour les parents qui voyaient leur enfant être béni et célébré devant leurs proches.
Un cadeau symbolique pour les parents
Les parents étaient émus aux larmes lorsqu’ils ont découvert le cadeau qui leur avait été offert pour le baptême de leur enfant. Ils ont été touchés par la beauté de l’étoile et par la symbolique qu’elle représentait. Ils ont ressenti une grande gratitude envers la personne qui leur avait offert ce cadeau si spécial. C’était un cadeau qui allait rester dans leur mémoire pour toujours.
Offrir une étoile en cadeau de baptême est une expérience unique et inoubliable pour les parents. Ils sont conscients de l’importance du baptême pour leur enfant, et ils souhaitent offrir un cadeau qui symbolise leur amour et leur foi. Lorsqu’ils offrent une étoile, les parents sont emplis d’émotions fortes, allant de la joie à l’excitation, en passant par la gratitude et la sérénité.
La joie est le premier sentiment qui envahit les parents lorsqu’ils offrent une étoile en cadeau de baptême. Ils sont heureux de pouvoir célébrer cet événement important avec leur enfant et leur famille. Leur joie est également liée au fait que l’étoile est un cadeau unique et original, qui sera apprécié pour sa symbolique et sa beauté.
L’excitation est également un sentiment présent chez les parents lorsqu’ils offrent une étoile en cadeau de baptême. Ils sont impatients de voir la réaction de leur enfant et des autres membres de leur famille. Ils ont hâte de partager avec eux la signification de ce cadeau particulier et de voir leur visage s’illuminer de bonheur.
La gratitude est un autre sentiment que ressentent les parents lorsqu’ils offrent une étoile en cadeau de baptême. Ils sont reconnaissants pour la bénédiction de leur enfant et pour la chance de pouvoir célébrer cet événement avec leur famille et leurs amis. Ils sont également reconnaissants pour l’étoile qui symbolise leur amour et leur foi.
Enfin, la sérénité est un sentiment qui peut apparaître chez les parents lorsqu’ils offrent une étoile en cadeau de baptême. Ils sont en paix avec leur décision de choisir un cadeau qui symbolise leur amour et leur foi. Ils se sentent également rassurés de savoir que leur enfant sera guidé par cette étoile tout au long de sa vie.
En somme, offrir une étoile en cadeau de baptême est une expérience émotionnelle forte pour les parents. Ils ressentent de la joie, de l’excitation, de la gratitude et de la sérénité. Cette émotion est amplifiée par la symbolique de l’étoile, qui représente l’amour, la foi et la beauté de la création.
L’émotion de la famille
La famille était également très émue par ce cadeau exceptionnel. Ils ont ressenti une grande fierté en voyant l’étoile à côté de la crèche pendant la cérémonie du baptême. Pour eux, cela représentait l’amour qu’ils portaient à l’enfant et la bénédiction qu’ils lui accordaient pour son futur.
Lorsqu’un enfant reçoit une étoile en cadeau de baptême, l’émotion de la famille est palpable. Tous les membres de la famille sont touchés par ce cadeau unique et symbolique, et chacun réagit de manière différente.
Certains membres de la famille peuvent ressentir de l’émotion face à la beauté de l’étoile elle-même. Ils peuvent être émerveillés par sa brillance et sa position dans le ciel, et apprécier le fait que leur enfant ait un objet aussi spécial et unique qui lui est dédié.
D’autres membres de la famille peuvent être touchés par la symbolique de l’étoile. Ils peuvent voir en elle une représentation de l’amour, de la protection et de la guidance divine, et apprécier que leur enfant soit ainsi béni pour sa vie future.
Certains membres de la famille peuvent être émus par le geste lui-même, le fait que les parents aient choisi de faire un tel cadeau pour leur enfant, montrant ainsi leur amour et leur attachement à leur enfant et leur foi.
D’autres encore peuvent être simplement heureux pour l’enfant, sachant que ce cadeau sera une source de fierté et de reconnaissance pour lui, et qu’il pourra en profiter tout au long de sa vie.
Quel que soit leur réaction, l’émotion de la famille lorsqu’un enfant reçoit une étoile en cadeau de baptême est un moment fort en émotions. Cette émotion est amplifiée par le fait que la famille célèbre l’entrée de l’enfant dans la communauté chrétienne, et que cette étoile symbolise la présence divine dans sa vie. Cela rend le moment encore plus significatif et mémorable pour tous les membres de la famille.
Un cadeau pour la vie
L’étoile offerte en cadeau de baptême est un objet précieux qui restera avec l’enfant tout au long de sa vie. Elle sera un symbole de son baptême et un rappel constant de l’amour que sa famille lui porte. C’est un cadeau qui n’a pas de prix et qui est destiné à durer éternellement.
La personnalisation de l’étoile
L’étoile offerte en cadeau de baptême est personnalisée avec le nom de l’enfant. Cela la rend encore plus spéciale et unique. C’est un cadeau qui a été choisi spécialement pour l’enfant et qui lui appartient en propre. Il n’y a pas d’autre étoile comme celle-ci dans l’univers.
Une étoile à découvrir
Lorsque l’enfant sera plus grand, il pourra découvrir son étoile et en apprendre davantage sur elle. Il pourra s’émerveiller devant sa beauté et sa brillance. Il pourra également en apprendre davantage sur les étoiles en général et sur leur importance dans l’univers. Cela pourra l’inspirer dans sa vie et dans ses projets futurs.
Un cadeau qui peut être transmis
L’étoile offerte en cadeau de baptême peut être transmise de génération en génération. Elle peut devenir un objet de famille précieux qui rappelle l’histoire et les traditions de la famille. C’est un cadeau qui peut être transmis à l’enfant lorsque celui-ci aura des enfants à son tour, perpétuant ainsi la tradition de la bénédiction par l’étoile.
Un cadeau original et unique
L’étoile offerte en cadeau de baptême est un cadeau original et unique qui sort de l’ordinaire. Il n’est pas commun de recevoir une étoile à son nom en cadeau de baptême. Cela en fait un cadeau qui se démarque et qui restera dans les mémoires de tous les invités présents lors de la cérémonie.
Un cadeau qui inspire
L’étoile offerte en cadeau de baptême peut inspirer l’enfant tout au long de sa vie. Elle peut lui rappeler la beauté de l’univers et la grandeur de la création. Elle peut également lui rappeler que chacun a une place importante dans l’univers et qu’il est possible de briller comme une étoile à sa manière.
Une façon de célébrer le baptême
L’étoile offerte en cadeau de baptême est une façon originale et symbolique de célébrer le baptême de l’enfant. Elle rappelle la bénédiction et la célébration de l’événement. Elle est un symbole de la foi et de l’amour qui entoure l’enfant et sa famille lors de cet événement important.
Une étoile qui évoque la beauté et la grandeur de la création
En offrant une étoile en cadeau de baptême, on rappelle l’immensité de l’univers et la beauté de la création. L’étoile offre un lien intime entre l’enfant et l’univers, entre l’homme et le cosmos. Elle inspire une réflexion sur notre place dans l’univers et sur notre responsabilité en tant qu’être humain de préserver la planète.
Un cadeau qui renforce la foi
L’étoile offerte en cadeau de baptême est un symbole de la foi et de l’amour de Dieu. Elle rappelle que Dieu est présent dans l’univers et dans la vie de chaque être humain. Elle est un rappel constant de la présence divine et de l’amour infini de Dieu pour chacun de nous.
Une étoile pour guider l’enfant dans la vie
L’étoile offerte en cadeau de baptême peut également être considérée comme une étoile qui guide l’enfant dans sa vie. Elle rappelle que chaque personne a un chemin à suivre et que chacun peut briller comme une étoile à sa manière. L’étoile peut offrir une source d’inspiration et de motivation pour l’enfant tout au long de sa vie.
Un cadeau qui encourage la responsabilité environnementale
En offrant une étoile en cadeau de baptême, on peut également encourager la responsabilité environnementale chez l’enfant. En rappelant la beauté de l’univers et notre responsabilité envers la planète, l’étoile peut encourager l’enfant à devenir un défenseur de l’environnement et à prendre des mesures pour préserver la nature pour les générations futures.
Une tradition qui se perpétue
En offrant une étoile en cadeau de baptême, on peut également instaurer une tradition familiale qui se perpétue de génération en génération. La transmission de l’étoile à l’enfant lorsque celui-ci aura des enfants à son tour peut devenir une tradition familiale qui rappelle l’importance de la foi, de la bénédiction et de la célébration de la vie.
Conclusion
En offrant une étoile en cadeau de baptême, on offre un cadeau qui est bien plus qu’un simple objet. C’est un cadeau qui représente l’amour, la bénédiction et la célébration de la vie de l’enfant. C’est un cadeau qui reste pour toujours et qui peut être transmis de génération en génération. C’est un cadeau qui inspire et qui rappelle la beauté de l’univers. C’est un cadeau qui est unique et original. En offrant une étoile en cadeau de baptême, on offre un cadeau qui restera dans les mémoires de tous ceux qui y ont assisté et qui restera dans le cœur de l’enfant pour toujours.
L’Histoire et l’évolution de la cérémonie de baptême
Le baptême à travers les âges
Dans cet article, nous examinerons brièvement le rituel du baptême depuis les temps apostoliques jusqu’à nos jours.
Le baptême a conservé une unité substantielle dans ses éléments clés tout au long de l’histoire de l’Église. Il a commencé par une structure très simple, mais à partir du deuxième siècle, le catéchuménat a commencé à se développer comme étape préliminaire à la réception des sacrements de l’initiation chrétienne. Ce catéchuménat est devenu inutile lorsque, vers le XIe siècle, le baptême des enfants s’est généralisé et est devenu la seule pratique baptismale. À l’époque moderne, Vatican II a rétabli le catéchuménat pour la réception des adultes dans les sacrements de l’initiation chrétienne, même si, à vrai dire, son utilisation pratique est minime.
A l’époque apostolique
Il n’y a pas de codification de ce qui était requis pour la préparation au Baptême au temps des Apôtres. Bien sûr, comme nous le voyons dans les passages de l’Ecriture Sainte, on suppose le repentir des péchés et la pratique des commandements, ainsi qu’une prédication pour préparer la foi à l’adhésion au Royaume de Dieu en la Personne du Christ.
Dès le début, il est clair que dans la célébration du Baptême, la parole – qu’il s’agisse d’une épiclèse, d’une prière ou d’une formule – était toujours accompagnée du geste de l’immersion dans l’eau comme rite de pénitence et de purification.
Le geste de l’immersion dans l’eau
On ne sait pas comment se faisait ce lavage, s’il s’agissait d’une immersion totale ou partielle, mais de nombreux indices montrent que l’immersion totale n’était pas la chose la plus normale à faire. Le mot même de bain peut faire référence à un bain complet, mais cela n’exige pas l’immersion de la tête.
Le nom “baptizare”, tels qu’ils sont souvent reproduits dans les scènes baptismales des catacombes et des sarcophages, indiquent que le baptisé est immergé dans l’eau et reçoit sur la tête un jet d’eau qui, pendant un instant, enveloppe tout son corps comme un manteau.
L’idéal est qu’il s’agisse d’une eau vivante et fluide, ce qui ne signifie pas une immersion totale, mais plutôt un flot venant d’en haut, car c’est précisément le mouvement qui distingue l’eau vivante de l’eau morte. Le mouvement d’entrée et de sortie de l’eau suffit à souligner le sens du baptême comme mort et résurrection avec le Christ.
Le Baptême sacramentel
La présence de la parole est indiscutable, non seulement pour distinguer le Baptême sacramentel des autres, mais aussi comme acceptation expresse de la personne et du message du Christ. Cette parole répond au terme paulinien de “confession”, et elle est la parole de vie qui accompagne le bain dans l’eau.
Quant aux termes précis de la formule, on peut dire ici qu’au IIe siècle les formules trinitaires sont explicites.
Il convient de noter ici que le caractère de lutte et d’alliance, d’exorcismes et de renoncements, que revêt la préparation au Baptême dans la tradition postérieure, n’est pas absent, du moins à la base, des témoignages du Nouveau Testament, car on y trouve la théologie de la descente dans les eaux et de la descente aux enfers, avec la lutte et la victoire qui s’ensuivent sur les puissances de l’enfer.
En ce qui concerne le moment et le lieu du baptême, il y a une grande diversité et une grande indifférence. Le ministre n’est pas exclusivement un apôtre, mais on peut dire que le baptême est réservé à la personne qui dirige la communauté.
Devant une personne que Dieu a appelée, un dialogue s’établit, elle est préparée (quelques heures ou quelques jours) et baptisée sur la base de sa confession de foi en la personne et l’œuvre du Christ.
Développements aux IIe et IIIe siècles
Au IIe siècle, on voit apparaître le catéchuménat pour préparer ceux qui se sont convertis à la foi dans le Christ, bien que les grandes lignes du catéchuménat ne soient pas encore très bien définies.
Selon le témoignage de saint Justin, il consiste en un enseignement et, peu avant la réception du baptême, en la pratique de la prière et du jeûne (Didaché, VI, 4).
“Ceux qui sont convaincus et acceptent par la foi que ce que nous enseignons et disons est vrai, et qui promettent de pouvoir vivre en accord avec cela, sont instruits de prier et de jeûner pour obtenir le pardon de Dieu pour leurs anciens péchés, et nous prions et jeûnons avec eux. Nous les conduisons ensuite dans un lieu où il y a de l’eau et, par le même mode de régénération que celui par lequel nous avons été régénérés, ils sont régénérés eux aussi : ils se soumettent en effet au bain d’eau, au nom du Père de toutes choses et Seigneur Dieu, au nom de notre Sauveur Jésus-Christ et au nom du Saint-Esprit. En effet, le Christ a dit : “Si vous ne naissez pas de nouveau, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux” , et il est évident pour tous qu’il n’est pas possible de rentrer dans le ventre de nos mères une fois que nous sommes nés. Le prophète Isaïe dit également comment ceux qui ont péché peuvent être libérés du péché et se repentir : “Lavez-vous, purifiez-vous, effacez les iniquités de vos âmes, apprenez à faire le bien…” (Isaïe 1,16 ss).
Au IIIe siècle, connu surtout par le témoignage de saint Hippolyte, le catéchuménat était déjà une institution stable, surtout en raison de la nécessité de préparer et de distinguer l’initiation chrétienne de celle de certaines sectes, en particulier de l’initiation païenne aux cultes mystiques.
Au terme de cette phase du catéchuménat, on entre dans une préparation liturgique immédiate, qui au IIIe siècle était de courte durée et dont rien n’indique qu’elle se limitait au temps de l’actuel Carême. Le futur baptisé quitte le degré de catéchumène pour devenir élu ou compétent ; il commence par se faire expliquer officiellement les réalités centrales du Baptême et de l’Eucharistie, le symbole de la foi et la Prière du Seigneur.
En entrant dans cet état de compétence, les baptisés sont de nouveau soumis à un examen (scrutiny), pour voir avant tout leur pratique des œuvres de miséricorde, après quoi ils sont déjà élus et jugés compétents pour le Baptême. Dans cet examen, ceux qui témoignent et les conduisent au baptême sont d’une grande importance, car ce sont eux qui garantissent leur bonne vie. Ensuite, on les réunit pour leur donner un enseignement plus spécial sur l’Évangile, non pas parce qu’ils ne le connaissaient pas auparavant, mais parce que cela se fait de manière rituelle. Il y a également un exorcisme et une imposition des mains à chaque réunion.
Le matin du samedi saint, l’évêque préside la réunion et procède à l’examen, à l’imposition des mains, à l’exuflation et à la signature du front, du nez et des oreilles.
Après avoir regagné leur domicile, ils reviennent le soir à l’église pour veiller, écouter les lectures et recevoir les trois sacrements de l’initiation (baptême, confirmation et eucharistie).
Le rite se déroule dans des fontaines d’eau courante et propre (éventuellement bénite), soit dans les champs, soit dans les maisons, puis dans les baptistères ; les baptisés se dépouillent de leurs vêtements et les femmes de leurs ornements ; les huiles sont bénies ; ils renoncent trois fois au démon ; ils sont oints de l’huile d’exorcisme pour que le démon soit éloigné d’eux ; ils reçoivent la triple ablution baptismale, avec le triple interrogatoire[3] et la confession de foi en la Trinité et l’imposition des mains par le ministre ; ils sont oints de l’huile d’action de grâces ; ils se rhabillent et passent devant l’évêque, pour recevoir le sacrement de la confirmation par l’imposition des mains.
Développements aux 4ème et 5ème siècles
Le principal témoignage détaillé de cette époque est celui de saint Augustin. Le catéchuménat est toujours maintenu.
D’Afrique, le rite du sel, qui à l’origine n’était pas des grains, mais des aliments salés (pain), est passé à Rome. Le sel était pris dans le sens de la nourriture et aussi dans le sens de la prévention de la corruption.
Le catéchuménat, qui était relativement court à cette époque, environ huit mois, était consacré à la pratique attentive des commandements.
Dès le Carême, le catéchuménat était suivi d’un second examen de la condition morale des catéchumènes, de l’inscription du nom et de la prière.
La préparation sacramentelle se faisait par des exorcismes et des prières (à Rome, ces prières et les réunions des scrutins avaient lieu les troisième, quatrième et cinquième dimanches de Carême).
La cérémonie de remise du symbole de la foi (traditio) commençait par une brève introduction, suivie de la récitation du symbole de la foi devant les personnes compétentes et d’une brève explication de l’ensemble par le célébrant. Huit jours plus tard avait lieu la dévolution et, le même jour, on recevait le Notre Père. Mais les dévotions solennelles avaient lieu le matin du samedi saint pour le Credo et à la messe de la veillée pascale pour le Notre Père.
Le matin du Samedi Saint, il y avait une réunion solennelle de contrôle avec un exorcisme final, l’onction d’huile des catéchumènes sur les oreilles, le nez et la poitrine avec l’Effeta, la renonciation à Satan et la récitation solennelle par les élus du Credo ou symbole de la foi.
En ce qui concerne le rite suivi pour la cérémonie du baptême, aucun changement important n’est connu à ce jour par rapport au schéma déjà énoncé pour le IIIe siècle. Le mode est toujours l’infusion très abondante qui mouille tout le corps, et la formule, la triple confession trinitaire.
Comme la plupart des personnes baptisées à cette époque étaient déjà des enfants, les rites étaient quelque peu adaptés à leur âge, d’autant plus que c’est l’Église qui était responsable de leur foi.
Développements aux 6e-7e siècles
La lettre du diacre Jean de Rome à Sénarius de Ravenne (VIe siècle) et les sacramentaires sont les témoignages de cette période.
On peut affirmer qu’au VIe siècle, le long catéchuménat a clairement commencé à être aboli, car l’environnement plus christianisé et la généralisation du baptême des enfants le rendaient moins nécessaire. Il restait essentiellement la préparation rituelle et sacramentelle des exorcismes et des scrutins dans le but de préparer l’âme à la venue du Christ et d’éloigner la présence du démon.
Comme nous le voyons dans le Sacramentaire Gélasien, le catéchuménat regroupe ses rites en trois scrutins :
- Dans la première réunion de contrôle, il y a l’inscription du nom, l’exuflation, la signature, la réception du sel, l’exorcisme sur les élus.
- La deuxième réunion de contrôle a la même structure que la précédente.
- Le troisième contrôle se caractérise par la remise du symbole de la foi et du Notre Père, auxquels s’ajoute la remise émotionnelle des Évangiles.
En même temps, les réunions correspondantes sont déplacées du dimanche aux jours de la semaine, ce qui est justifié par la présence désormais prépondérante ou presque absolue des enfants, et la réunion n’est pas considérée comme appropriée pour être tenue devant toute l’assemblée le dimanche.
Selon ce document, l’initiation – dans la liturgie romaine – se déroule en une seule célébration, suivie du baptême, de la confirmation et de l’eucharistie. Le baptême a lieu par la triple immersion dans l’eau, accompagnée de la triple interrogation sur la foi dans les trois personnes de la Sainte Trinité ; la confirmation est conférée par l’imposition de la main, avec une formule exprimant les sept dons de l’Esprit Saint, et par l’onction ; tout cela se termine par la célébration de l’Eucharistie.
En même temps, la liturgie hispano-visigothique (confluent de l’orientale, de l’africaine et de la gallicane) se caractérise par une seule immersion, en raison de la lutte contre l’arianisme, et c’est la raison pour laquelle la formule indiquant le baptême (“… je te baptise au nom du Père…”) apparaît en premier, au lieu des interrogations simultanées des trois immersions.
L’évolution aux 8e et 9e siècles
Dans la tradition franco-romaine, la disparition des réunions de contrôle est déjà nette. Il existe des notions de catéchumènes et de personnes compétentes dans les rites, mais elles n’indiquent pas de périodes de préparation différentes.
Le baptême et sa préparation se développent ainsi :
- Catéchuménat : nomination, exuflation, exorcisme, don du sel.
- Compétent : remise du symbole, du Notre Père et des évangiles ; exorcisme.
- Baptême, rite de l’effeta, onction sur la poitrine et le dos ; abjuration ; interrogation sur la foi.
Conclusion du baptême : onction, robe blanche, communion à la messe.
La préparation au baptême ne comprend que les éléments anciens qui n’appelaient pas de réponse, puisque la plupart des personnes baptisées étaient des enfants, et que les retours de symboles, le Notre Père et la remise des évangiles ont rapidement disparu.
Développements au Xe siècle – jusqu’à Vatican II
Bien que l’on distingue les deux cérémonies d’habilitation et de baptême du catéchumène, il ne subsiste qu’un seul examen en assemblée le samedi saint, appelé “catequizatio” avec les rites de l’ancien premier examen.
À partir du 10e siècle, le néophyte reçoit un cierge. À partir du XIe siècle, l’opportunité de baptiser les enfants quam primum (le plus tôt possible) a été soulignée, compte tenu de leur danger de mort, de sorte que le baptême des enfants est devenu la seule pratique baptismale. Pour cette raison, le baptême a également commencé à être séparé de Pâques.
Jusqu’au 12e siècle, les enfants recevaient la communion du sanguis. Le quatrième concile du Latran (vers 1215) exige que les fidèles ayant atteint l’âge de raison reçoivent l’eucharistie au moins au moment de Pâques. Sur la base de ce canon conciliaire, il a été interdit de donner la communion aux nouveau-nés. Les sacrements de l’initiation chrétienne ont ainsi été définitivement séparés les uns des autres et le catéchuménat a disparu. Le catéchuménat en tant que tel n’a plus de sens, même si certains de ses rites apparaissent dans le rituel du baptême.
Tout cela a ensuite permis de modifier l’ordre traditionnel de réception de ces sacrements, de sorte que la confirmation a parfois été célébrée après la pénitence et l’eucharistie. Une telle modification de l’ordre aurait été inimaginable dans l’Église ancienne, car la réception du Corps du Christ était considérée comme le point culminant de l’initiation chrétienne, et il leur aurait semblé très étrange qu’elle soit accordée à quelqu’un qui n’avait pas encore été marqué du sceau de l’Esprit (confirmation).
Au XIVe siècle, le baptême par immersion était rare et l’infusion d’eau sur la tête s’est répandue.
Après le concile de Trente (XVIe siècle), le rituel romain promulgué par le pape Paul V propose un rituel pour le baptême des enfants qui n’est qu’une réduction de celui des adultes. Il n’y a qu’une seule célébration, dont les étapes ne sont marquées que symboliquement par l’introduction du baptisé dans l’Église avant l’avant-dernier exorcisme, et le changement des vêtements du prêtre, qui passent du violet au blanc après l’onction pré-baptismale.
Le rite actuel du Baptême des adultes
Le Concile Vatican II a prescrit la révision du rituel du Baptême des adultes, en ordonnant que le catéchuménat des adultes soit rétabli en plusieurs étapes, afin que le temps du catéchuménat, établi pour une instruction convenable, soit sanctifié par des rites sacrés, célébrés à des moments successifs. Le Concile a également ordonné que, dans la perspective de la restauration du catéchuménat, les rites du baptême des adultes, tant solennel que simple, soient révisés.
Conformément à ces décrets, la Sacrée Congrégation pour le Culte Divin a préparé le nouveau rituel de l’initiation chrétienne des adultes. Ce rituel présente non seulement la célébration des sacrements de l’initiation chrétienne (baptême, confirmation et eucharistie), mais aussi tous les rites du catéchuménat.
En guise de résumé, nous en transcrivons les parties les plus essentielles.
Sur ce chemin, outre le temps de l’instruction et de la maturation, il y a des degrés ou des étapes, à travers lesquels le catéchumène doit avancer, en franchissant des portes, pour ainsi dire :
- Le premier degré est celui où le catéchumène est confronté au problème de la conversion et veut devenir chrétien. Dans cette première étape, la recherche est exigée du candidat, et l’évangélisation et le “pré-catéchuménat” sont exigés de l’Église. Ce temps se termine par l’entrée dans le degré des catéchumènes.
- Le second degré commence avec l’entrée en catéchuménat et peut durer plusieurs années. Il est utilisé pour la catéchèse et les rites qui s’y rapportent. Il se termine le jour de l'”Élection”.
- Le troisième degré, beaucoup plus court, coïncide généralement avec la préparation du Carême. C’est à la fin de ce degré que le catéchumène reçoit les sacrements de l’initiation et commence à être chrétien.
Ce sont donc trois degrés qui marquent les moments essentiels de l’initiation. Ces trois degrés sont marqués ou scellés par trois rites liturgiques : le premier, par le rite d’Entrée en catéchuménat ; le deuxième, par l’Élection ; et le troisième, par la Célébration des sacrements.
Une fois les sacrements de l’initiation reçus, nous passons à l’étape mystagogique, qui dure toute la période de Pâques et au cours de laquelle le néophyte (nouveau baptisé) se consacre à la croissance spirituelle et à l’approfondissement de la relation et du lien avec la communauté des fidèles.
Compte tenu de la longueur et de la complexité de ce processus, qui dépasse le cadre de cet article, je vous renvoie à ces deux articles où vous trouverez des informations plus détaillées :
Le rite actuel du baptême des enfants
Conformément aux souhaits du Concile Vatican II (SC, 62-70), le rite du baptême des enfants a également été renouvelé.
Ses orientations pastorales fondamentales sont les suivantes :
- Sens du peuple de Dieu comme communauté qui accueille les nouveaux chrétiens dans la même foi.
- Importance de la participation rituelle des parents avant, pendant et après le rite lui-même.
- Présence du parrain en tant que représentant personnel de l’Église.
- Importance et signification de la bénédiction de l’eau ; immersion ou infusion, les deux ayant le même droit d’utilisation.
- Il est souhaitable que cette célébration ne soit pas seulement familiale, mais qu’elle soit aussi celle de la communauté paroissiale.
- Il est recommandé de la célébrer à certaines dates (veillée pascale, dimanche, etc.), mais elle est laissée libre d’être célébrée n’importe quel autre jour.
- La responsabilité de l’éducation à la foi incombe en premier lieu à la famille, en second lieu à la paroisse et à l’école.
- Les promesses du baptême devront être réactualisées tout au long de la vie à l’occasion d’autres célébrations liturgiques : confirmation, première communion, veillée pascale, mariage, profession religieuse, ordination sacerdotale, etc…
Le baptême d’un ou plusieurs enfants se déroule comme suit :
Accueil :
- Monition de félicitations pour la vie nouvelle qui, par le baptême, est consommée dans la vie surnaturelle des enfants de Dieu.
- Interrogation sur le nom et la demande de baptême.
- Avertissement de l’engagement à l’éducation chrétienne.
- Signature du baptisé sur le front par le ministre, les parents et les parrains et marraines.
- Liturgie de la Parole de Dieu : une ou plusieurs lectures, tirées de l’Ancien ou du Nouveau Testament.
- Homélie.
- Prière des fidèles avec une courte litanie.
- Prière silencieuse.
Préparation du rite sacramentel :
- Prière d’exorcisme et onction pré-baptismale sur la poitrine avec un sentiment de force pour la lutte.
- Bénédiction ou invocation de Dieu sur l’eau baptismale avec la théologie du baptême dans l’histoire du salut.
- Renonciations et profession de foi des parents, parrains et marraines et confirmation dans la même foi des ministres et de la communauté présente.
Action sacramentelle :
- Triple immersion ou infusion, avec la formule trinitaire.
Perfection de l’action sacramentelle :
Onction sur le sommet de la tête avec du chrême, en tant qu’incorporation au Peuple de Dieu dans sa dimension de prêtre, roi et prophète comme le Christ lui-même.
Achèvement de l’action sacramentelle :
- Imposition du vêtement blanc, comme à une nouvelle créature revêtue du Christ.
- Remise de la lumière du cierge pascal, pour que les responsables de la foi se souviennent de leur devoir d’éclairer les baptisés et de les préparer à la vie éternelle.
- Rite de l’Effet, touchant leurs oreilles et leur bouche pour qu’ils entendent et proclament la parole de Dieu.
Conclusion du rite :
- Approche de l’autel et union du baptême, de la confirmation et de l’eucharistie.
- Récitation du Notre Père.
- Bénédiction de la mère, du père et des participants.
Le rituel prévoit également la formule du baptême d’urgence et l’accueil dans la communauté de l’enfant déjà baptisé d’urgence.
En ce qui concerne le moment de l’administration du Baptême, le rituel au n° 44 dit qu’il faut tenir compte, en premier lieu, du salut de l’enfant, afin qu’il ne soit pas privé du bénéfice du sacrement ; puis d’autres éléments, dont l’état de santé de la mère, afin que, dans la mesure du possible, elle puisse être présente à la célébration.
En conséquence :
Si l’enfant est en danger de mort, il doit être baptisé sans délai.
Le baptême doit être célébré dans les premières semaines qui suivent la naissance de l’enfant. Le baptême étant nécessaire au salut, les parents sont tenus de baptiser leurs enfants “le plus tôt possible”
Pour ne pas tarder, les parents doivent informer le curé de la paroisse avant même la naissance de l’enfant, afin que la célébration du sacrement puisse être préparée de manière adéquate.
Voilà qui conclut ce rappel historique. Dans le prochain article, nous passerons à l’étude du baptême de désir, du baptême de sang et à l’étude de la validité du baptême effectué dans les confessions chrétiennes non catholiques.